Amjad Halak : maître de la coupe sur mesure

30 septembre, 2020

AMJAD HALAK, MAITRE DE LA COUPE SUR MESURE

Chez Amjad Halak, la coupe de cheveux et la coiffure sont élevées au rang d’art. La précision des ciseaux, le dosage minutieux des colorations et son art du méchage et du balayage font de son salon, Univ’R Coiffure, un rendez-vous beauté incontournable du Haut-Cenon, ou il est installé depuis 2013 (en face de l’arrêt du tram A, la Morlette). Entouré de ses trois salariées, il raconte son parcours et partage avec nous sa vision du métier.


C.E.C : Vous avez déjà été la tête de plusieurs salons dans la métropole bordelaise. Qu’est-ce qui vous a poussé à poser vos valises Rive droite ?

Amjad Halak : J’ai, en effet, géré plusieurs salons dans Bordeaux centre, rue Sainte-Catherine, dans le quartier de Nansouty … puis j’ai eu l’opportunité de m’installer à Cenon et de reprendre ce salon qui appartenait à un franchisé. J’ai été surtout motivé par la qualité de vie de la Rive droite, d’échapper aux difficultés urbaines, circulation, travaux permanents…


C.E.C : Chez les Halak, la coiffure est une histoire de famille ?

A.A 
: Et pourtant, je ne me destinais absolument pas à ce métier. J’ai commencé par des études universitaires de biologie. Je voulais être herboriste. Mais le métier n’existait pas vraiment à l’époque. Mon père était coiffeur et j’ai toujours aimé pratiquer cet art. J’ai donc suivi ses traces…



C.E.C : Quel est le secret d’une bonne coupe ?

A.A :
L’expérience avant tout. Des différentes matières de cheveux, des formes de visages… ce qui s’acquiert avec le temps et le travail. Quand les personnes viennent me voir, je m’efforce de les conseiller en fonction de ces critères. Les plus jeunes, en général, savent ce qu’ils veulent. Ils souhaitent ressembler à telle ou telle personnalité… Mais les effets de mode sont passagers. Une coupe est vraiment réussie quand les personnes parviennent à se coiffer seules chez elles, quand elle est facile à vivre.



C.E.C : Nous traversons une crise sanitaire et sociale inédite, en tous cas dans sa forme. Parlez-nous de son impact sur votre entreprise…

A.A :
Bien-sûr, le confinement a été difficile mais au final notre chiffre promet d’être le même que celui de l’année dernière. Seulement, 2019 n’était pas folichon non plus. La réalité, c’est que le secteur tout entier de la coiffure est en chute libre depuis 3 ans à l’échelle nationale. Il faut faire face à la concurrence des grandes surfaces pour les colorations par exemple ou à celle des coiffeurs indépendants qui proposent des services à domicile à des prix imbattables. De plus, sur notre territoire, tous les commerces de proximité sont en difficulté depuis des années. La crise ne fait que majorer un état de fait existant.



C.E.C : Et demain ? Quels seraient vos attentes auprès de votre Club?

A.A : Plus d’animations par secteur d’activité. Des afterworks et des événements ciblés pour les commerces par exemple. Et pour les autres secteurs bien entendu. Mais que l’on puisse se retrouver et échanger des solutions avec des entrepreneurs qui partagent les mêmes préoccupations que soi.

Reportage : Aïcha Chapelard 

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