Nathalie Marchioni, l'art du bien-être

29 octobre, 2020


Nathalie Marchioni, l’art du bien-être

Sophrologue spécialiste du stress, des émotions et des troubles du sommeil chez l’adulte et chez l’enfant, Nathalie Marchioni nous aide à reprendre possession de nos capacités et notre bien-être. Elle a ouvert son cabinet, l’Instant Sophrologie, en juillet 2019, dans le Haut-Cenon. Découvrez à travers cet article, la sophrologie et ses bienfaits.

C.E.C : Votre métier est la sophrologie, en quoi consiste-t-il ?

Nathalie Marchioni :
Créée en 1960 par Alfonso Caycedo, neuropsychiatre, la sophrologie est une thérapie psychocorporelle qui permet la régulation des tensions mentale et corporelles, le développement de la conscience. Elle puise ses fondamentaux dans le meilleur de nombreuses disciplines comme l’hypnose, la méditation, le yoga, le zen… Elle repose sur une méthode corporelle qui invite à réactiver le bon sens présent en nous. Elle permet de réguler le stress, d’apprivoiser ses émotions et de faire face aux problèmes de la vie. Les méthodes mises en place lors des
séances permettent de prendre du recul et de percevoir la vie positivement.



C.E.C : A qui s’adresse cette pratique ?


N.M :
Dans mon cabinet, j’accompagne principalement les enfants à partir de 5 ans qui sont angoissés et les adultes pour la gestion du stress, des troubles du sommeil. Le travail avec les enfants prend une tournure ludique grâce à des jeux. Ils pourront les réutiliser en famille, avec les amis. Les adultes, eux, viennent me consulter pour des problèmes liés au stress (personnel ou professionnel), lié au surmenage ou au télétravail. Le but est de lâcher prise, prendre du recul et se détendre. A chaque personne, une solution. Les principes sont les mêmes : se calmer, s’adapter, s’accepter. Au bout de quelques séances, une personne est déjà autonome. En dehors du cabinet, lorsque le besoin est ressenti, elle peut réutiliser les outils mis en place lors des séances.



C.E.C : Comment se déroule une séance de sophrologie ?


N.M :
Chaque séance de sophrologie est unique. Une séance peut être individuelle, en groupe, en présentielle ou en visioconférence. Accéder à la visualisation de soi-même, accueillir ses émotions, se libérer grâce à des ondes positives : tels sont les objectifs à atteindre en alliant la posture et la respiration. Trois postures peuvent être utilisées, assis, debout, allongé… en fonction du but de la séance : évacuer le stress, apprendre la sérénité…



C.E.C : Quel est votre parcours ?


N.M :
Avant de devenir sophrologue, j’ai été opticienne pendant plus de 10 ans, au sein d’une même enseigne. J’ai accumulé beaucoup de stress au fil des années jusqu’au jour où mon sommeil a été impacté. Jusqu’au burn out. Lors de mon arrêt de travail et après la réalisation d’un bilan de compétences, la sophrologie m’a interpellée. Je suis curieuse et j’aime comprendre ce qu’il m’arrive. Ça m’a paru évident de me former. Aujourd’hui, je suis diplômée de l’Institut de formation à la sophrologie et certifiée RNCP (Répertoire Nationale des Certifications Professionnelles). Cette certification permet de valider toutes ces connaissances et de les inculquer à ses patients. C’est un gage de sérieux et de professionnalisme auprès des patients.



C.E.C : Comment s’est passé votre installation ? Quelle relation avez-vous avec le corps médical ?


N.M :
Mon but est de créer et de pérenniser le lien que j’ai avec les patients que j’accompagne. Je leur demande comment s’est passé leur semaine. Ils me racontent, et avec les informations fournies, je leur propose des outils pour pallier aux difficultés rencontrées. Je suis toujours dans une dynamique de création de lien, d’accompagnement. C’est toujours mon patient et ses problèmes qui sont au centre de la séance, je suis à leur écoute.  Quant au rapport avec le corps médical, il est ancré dans les usages. La sophrologie est reconnue auprès du corps médical, par les médecins généralistes, les psychologues… Ils orientent régulièrement vers un sophrologue. 



C.E.C : Nous traversons une crise sanitaire et sociale inédite. Quel impact avez-vous eu sur votre activité ?


N.M :
Avec la crise sanitaire, il y a eu une prise de conscience générale d’un besoin d’accompagnement. Beaucoup de personnes se sont tournées vers la sophrologie. De plus en plus de personnes me sollicitent. Pour répondre à ces demandes, j’ai dû créer des groupes d’adultes et trouver des créneaux pour aider des enfants suite à la démarche de leurs parents démunis.



C.E.C : Qui sont vos clients ?


N.M :
Tout le monde peut venir consulter, il suffit de connaître ce métier et ses bienfaits. Aujourd’hui, ce sont particulièrement des femmes actives submergées par les difficultés d’organisation de leur vie professionnelle et personnelle engendrant du stress, un surplus d’émotions. Je reçois sont aussi des personnes retraitées qui doivent faire face à d’autres sentiments : la peur, l’angoisse, le stress, les acouphènes. En général, les patients sont des personnes sensibles à leurs émotions et le but c’est qu’ils s’approprient la boite à outils que je mets à leur disposition lors des séances afin de pouvoir les réutiliser.



C.E.C : Qu’est-ce que vous souhaiteriez voir au sein du Club ? 


N.M :
Je suis adhérente au Club des Entreprises de Cenon depuis quelques mois maintenant. J’ai eu l’opportunité de participer à un afterwork juste avant le confinement. Ça m’a beaucoup plu d’échanger et de partager entre adhérents. J’aime le lien que l’on crée. Avec ce Covid 19, je pense que le plus judicieux est de continuer à garder le lien grâce aux différentes visioconférences proposées. Aujourd’hui, étant en contact avec de nombreuses personnes, j’ai fait le choix personnel que mon activité se déroule principalement en ligne. Une fois que la crise sanitaire sera derrière nous, les interventions pourront évoluer de différentes manières : en présentiel, seul, en groupe. C’est ce qui me plaît au Club. J’attends avec impatience que l’on puisse reprendre les événements physiques :  reprendre les afterworks pour continuer à se rencontrer et à tisser du lien.



Rédaction : Maélys LABEUR
Interview :  Aïcha Chapelard


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